dimanche 10 février 2008

Intruder

Réalisé par Scott Spiegel - 1989
Etats-Unis

88 minutes
Avec Elizabeth Cox, Renée Estevez, Dan Hicks, David Bynres
Interdiction : - 16 ans
Disponibilité : DVD Zone 1, VHS


Synopsis : L'inquiétant petit ami d'une caissière d'un supermarché re-apparait et menace les employés sur place. Ces derniers parviennent finalement à le chasser, mais ils connaitront une longue nuit terrifiante lors de l'un des derniers moments de travail avant leur licenciement.


Critique : Lorsque la joyeuse équipe d'Evil Dead décide de réaliser un slasher, et ce tardivement pour le genre, cela donne le très sympathique Intruder.
Ne respectant aucun code du genre, en proposant un décor inédit et original, mais surtout très simple ainsi que des prises de vue et des mouvements de caméra déroutants (nous voyons la patte de Sam Raimi, le réalisateur d'Evil Dead 1&2, d'ailleurs présent en tant qu'acteur), ce slasher sans prétentions a juste pour but de divertir le spectateur.
Et cela fonctionne de manière efficace, car en plus de petits clins d'oeil à certains métrages cultes du cinéma d'horreur (le crochet pour Massacre à la tronçonneuse, l'ampoule ensanglantée pour Evil Dead), les scènes de meurtres sont imaginatives et très gores, avec un aspect vraiment crade, proche des meilleurs bis italiens (Horrible de D'Amato par exemple ou encore Frayeurs du maître Fulci).
Ainsi dans ce carnage, vous aurez droit à deux scènes cultes, l'écrasement d'une tête par une presse et le découpage d'un visage dans le sens de la largeur par une scie à viande électrique fixe.En effet si le budget du film est dérisoire, la qualité des effets spéciaux surprend par son réalisme vraiment poussé.
Ajoutez à ces bons points des dialogues géniaux dignes des meilleures séries Z, la présence des frères Raimi devant la caméra ou encore d'un caméo de Bruce Campbell, et vous obtenez une oeuvre qui tient ses promesses, tout à fait divertissante et saignante, qui permet de passer un agréable moment, et ce malgré un twist final un peu faible que l'on voit arriver de loin...
Un métrage que tout amateur de slasher ou d'effets gores réussis se doit de posséder.
A noter qu'il sera l'un des derniers avant le retour à la mode de ce sous-genre de l'horreur avec le fameux Scream de Wes Craven.

Note : 7/10
Indice Gore : 9/10

samedi 9 février 2008

The Mutilator

Réalisé par Buddy Cooper - 1984
Etats-Unis
85 minutes
Avec Matt Miller, Ruth Martinez, Bill Hitchcock, Connie Rogers
Interdiction : - 16 ans
Disponibilité : DVD All Zone, VHS

Synopsis : Six jeunes amis sont conviés par le père de l'un d'entre eux à passer les vacances dans une maison au bord de la mer. Mais un redoutable tueur vit dans le garage de la demeure, et sa soif meurtrière ne sera apaisée qu'une fois la nuit terminée..

Critique : Ce métrage est présenté comme le slasher le plus gore jamais réalisé à ce jour. Réputation méritée ou douteuse et injustifiée?
Nous allons justement le découvrir de ce pas.
Mais d'abord, ce film est tout simplement ringard, avec des acteurs juste prédestinés à mourir et de longs passages de conversation ou de promenade longs et soporifiques comme pas possible.Il faut en effet s'armer de beaucoup de courage pour tenir jusqu'au dénouement final, tant ce film souffre d'énormes longueurs.
Il débute pourtant sur les chapeaux de roue, avec une intro bien violente et un dos joliment troué par un coup de fusil accidentel. Puis viennent ensuite les scènes avec les différents personnages, qui servent uniquement à remplir la bobine.
Heureusement notre tueur, qui tue sans motif (on s'en serait doutés), décide de passer à l'action, et vu la réputation gore du film, je me suis dit chouette alors! Et là la déception monte au fil des meurtres, qui sont en effet beaucoup plus sanglants qu'un autre slasher, mais dont la plupart sont filmés dans l'obscurité (la qualité du dvd Dragon n'arrangeant rien) et servis par des effets spéciaux franchement peu crédibles, d'une qualité très moyenne.
Nous assistons alors à un dépeçage avec un moteur de hors-bord, un visage transpercé suivi d'une décapitation, et la scène culte du métrage, un vagin transpercé par un hameçon géant.
Le film possède donc quelques débordements gores, mais cela parait bien peu comparé à la qualité générale du film, proche du néant, et du courage dont il faut s'armer pour visionner le film jusqu'au générique.
Niveau gore, il peut se vanter d'être le slasher le plus gore avec Intruder de l'ami Spiegel, mais c'est bien tout ce qu'il lui reste.
Ne parlons même pas de la qualité ignoble du dvd édité par Dragon.
Note : 3/10
Indice Gore : 9/10





mercredi 2 janvier 2008

Carnage

Réalisé par Tony Maylam 1981
Etats-Unis
88 minutes
Avec Brian Matthews, Leah Ayres, Brian Backer,
Larry Joshua, Lou David
Interdiction : - 16 ans
Disponibilité : DVD Zone 1, VHS


Synopsis : Crospy, un moniteur de camp de vacances, peu aimé des enfants, est victime d'une farce qui tourne au drame lorsqu'il se retrouve entièrement brûlé.
5 ans plus tard, à sa sortie de l'hôpital, il décide de retourner sur le camp afin d'accomplir sa vengeance..


Critique : Depuis le succès éclatant au box-office de Vendredi 13, slasher techniquement moyen, de nombreux réalisateurs se lancent dans cette mode, avec plus ou moins de réussite.
Parmis eux, Tony Maylam signe une oeuvre qui deviendra le meilleur doublon de Vendredi 13.
Décors similaires, scénario linéaire, personnages jeunes et idiots, désir de vengeance, tout semble véritablement copié sur l'illustre modèle.
Pourtant ce métrage possède un certain charme, notamment grâce à son ambiance travaillée et surtout ses meurtres sauvages.
Ici aucune intrigue sur l'identité du tueur, nous savons qui il est, et nous attendons avec impatience qu'il entre en action.
Justement orchestrés par le maître Tom Savini, déjà responsable des SFX sur Vendredi 13 premier du nom, les meurtres sont très gores, même s'il faut attendre un bon moment avant de voir pointer le premier.
Malgré leur manque de diversité, provoqué par l'utilisation d'une même et unique arme, une paire de cisaille, ils font toujours effets grâce à leur violence graphique et à la qualité des effets-spéciaux.
Nous assistons alors à un véritable carnage, avec en frac des doigts sectionnés, un percemment de gorge et autres atrocités, comme la scène de meurtre sur le radeau, tout simplement anthologique.
Carnage est donc un film très simpliste mais efficace, qui restera dans les mémoires comme l'un des meilleurs slashers des 80's grâce à ses débordements sanglants et au travail de Savini, qui à lui seul permit à de nombreux métrages de sortir de la masse.
On prend toujours un grand plaisir à le visionner, et c'est bien cela qui compte.

Note : 7/10
Indice Gore : 8/10




mardi 1 janvier 2008

Vendredi 13

Réalisé par Sean S. Cunningham - 1980
Etats-Unis
92 minutes
Avec Betsy Palmer, Adrienne King, Kevin Bacon,
Harry Crosby, Laurie Batram.
Interdiction : - 12 ans
Disponibilité : DVD Zone 2


Synopsis : Plusieurs meurtres sont commis dans le camp de vacances Crystal Lake après la mort accidentelle d'un petit garçon autiste en 1958.
En 1980, le propriétaire décide de rouvrir le camp avec l'aide de jeunes moniteurs.
Ils ignorent que le tueur rôde toujours aux alentours du lac...


Critique : Sean S. Cunningham, producteur de La Dernière Maison sur la Gauche de Wes Craven décide après le succès d'Halloween, La Nuit des Masques sorti 2 ans auparavant de se lancer dans la brèche ouverte par le film de Carpenter, qui sera son modèle d'inspiration.
Pourtant le concept de Vendredi 13 est bien différent, en effet là où Halloween jouait la carte de la subtilité, le métrage de Cunningham est davantage porté sur l'action avec des scènes de meurtres brutales, en préservant tout de même une ambiance angoissante.
Cette ambiance est dégagée par les décors naturels, silencieux et obscurs, ainsi qu'un thème musical signé Manfredini, envoûtant et adapté à chacune des situations, accompagnées de mouvements de caméra efficaces malgré leur simplicité.
Si le scénario tient sur un timbre poste, le film arrive tout de même à conserver le suspence jusqu'au générique final, lui permettant de ne pas faire sombrer le spectateurs dans un ennui des plus mortels.
Le rythme assez lent de la première partie permet une courte présentation des personnages et donne lieu à quelques meurtres, puis s'accélère dans la seconde partie du métrage qui nous tient en haleine (qui est le tueur? qui survivra?).
Ainsi le spectateur reste sur les nerfs, en attendant le dénouement final qui reste très difficile à entrevoir et en surprendra plus d'un.
Le principal intérêt du slasher en général, à savoir les scènes de meurtres, est ici le point le plus positif.
En effet nous retrouvons aux commandes le maître des effets spéciaux gores, à savoir Tom Savini, recruté après son admirable travail sur le Zombie de George A. Romero.
La diversité des victimes et des armes (couteau, hache, lance...) permet à Savini d'exprimer son talent qui, même 28 ans après, n'a pas pris une ride et accentue la réputation de Vendredi 13 dans les slashers des 80's.
Le film comporte donc quelques débordements sanglants et des effets gores de bonne facture.
Il restera un mythe car il donnera naissance à la série la plus prolifique du cinéma, ne comportant pas moins de 9 suites, si on ne compte pas son affrontement avec Freddy Krueger, en attendant un éventuel remake déjà prévu, et au boogeyman le plus célèbre du cinéma d'horreur.

Note : 9/10
Indice Gore : 6/10