
Etats-Unis
92 minutes
Avec Betsy Palmer, Adrienne King, Kevin Bacon,
Harry Crosby, Laurie Batram.
Interdiction : - 12 ans
Disponibilité : DVD Zone 2
Synopsis : Plusieurs meurtres sont commis dans le camp de vacances Crystal Lake après la mort accidentelle d'un petit garçon autiste en 1958.
En 1980, le propriétaire décide de rouvrir le camp avec l'aide de jeunes moniteurs.
Ils ignorent que le tueur rôde toujours aux alentours du lac...
Critique : Sean S. Cunningham, producteur de La Dernière Maison sur la Gauche de Wes Craven décide après le succès d'Halloween, La Nuit des Masques sorti 2 ans auparavant de se lancer dans la brèche ouverte par le film de Carpenter, qui sera son modèle d'inspiration.
Pourtant le concept de Vendredi 13 est bien différent, en effet là où Halloween jouait la carte de la subtilité, le métrage de Cunningham est davantage porté sur l'action avec des scènes de meurtres brutales, en préservant tout de même une ambiance angoissante.
Cette ambiance est dégagée par les décors naturels, silencieux et obscurs, ainsi qu'un thème musical signé Manfredini, envoûtant et adapté à chacune des situations, accompagnées de mouvements de caméra efficaces malgré leur simplicité.
Si le scénario tient sur un timbre poste, le film arrive tout de même à conserver le suspence jusqu'au générique final, lui permettant de ne pas faire sombrer le spectateurs dans un ennui des plus mortels.
Le rythme assez lent de la première partie permet une courte présentation des personnages et donne lieu à quelques meurtres, puis s'accélère dans la seconde partie du métrage qui nous tient en haleine (qui est le tueur? qui survivra?).
Ainsi le spectateur reste sur les nerfs, en attendant le dénouement final qui reste très difficile à entrevoir et en surprendra plus d'un.
Le principal intérêt du slasher en général, à savoir les scènes de meurtres, est ici le point le plus positif.
En effet nous retrouvons aux commandes le maître des effets spéciaux gores, à savoir Tom Savini, recruté après son admirable travail sur le Zombie de George A. Romero.
La diversité des victimes et des armes (couteau, hache, lance...) permet à Savini d'exprimer son talent qui, même 28 ans après, n'a pas pris une ride et accentue la réputation de Vendredi 13 dans les slashers des 80's.
Le film comporte donc quelques débordements sanglants et des effets gores de bonne facture.
Il restera un mythe car il donnera naissance à la série la plus prolifique du cinéma, ne comportant pas moins de 9 suites, si on ne compte pas son affrontement avec Freddy Krueger, en attendant un éventuel remake déjà prévu, et au boogeyman le plus célèbre du cinéma d'horreur.
Note : 9/10
Indice Gore : 6/10



3 commentaires:
Hormis la surprenant fin, ce film est la quintessence de la nullité de la quasi-totalité des slashers-movie.
Belle critique et bienvenu sur blogspot.
PS : Par contre tu devrais autoriser les commentaire anonymes. Hug Schnapsounet
Merci pour ces encouragements et ton avis Camif.
Les anonymes peuvent désormais poster des commentaires.
Tous les codes propres au slasher sont présents: le film certes a un peu vieilli mais la réalisation est bonne et le twist final sympa à la première vision. Reste une interprétation pas franchement folichonne et un scénario un tantinet bancal. Mais Vendredi 13 reste une référence qui deviendra inspiratrice au même titre que La nuit des masques.
Et CAMIF est fou, il se venge d'être déjà vieux et placé en maison de retraite :))
Enregistrer un commentaire